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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Sylvain Gasser La BWV 82 est l'une des oeuvres les plus tourmentées et touchantes de Bach, avec sa berceuse spirituelle d'une grande sérénité où s'exprime cette « nostalgie du repos éternel » (Albert Schweitzer). Les deux vastes mouvements qui l'encadrent sont les tableaux d'une détermination noire à quitter notre vallée de larmes. Le timbre du contre‑ténor anglais est‑il approprié à un tel chef‑d'oeuvre ? lestyn Davies n'emploie pas ses résonances de poitrine là où elles pourraient donner plus de relief et d'autorité à ses mots. La phrase sur « Da entkomm ich aller Not » aurait mérité un son plus filé, tardivement vibré même, pour mieux en renforcer le propos ‑Thomas Quasthoff y bouleversait dans la version pour basse (DG). C'est sur la déclamation musicale que le contre‑ténor nous laisse sur notre faim, malgré l'accompagnement dynamique et précis. Lintensité dramatique est plus réussie dans la BVW 170, où soliste et orchestre se rejoignent dans une sorte d'humilité collective propre à rendre toute leur saveur aux mots et aux notes qui l'habillent (cf l'aria «Vergnügte Ruh'»). Malgré ce beau moment, Davies ne nous transporte pas, à l'instar d'un Andreas Scholl (avec Herreweghe, HM) : dans les BVW 170 et 54, le chanteur allemand fixait son attention sur les effets du texte, procurant un indéniable impact dramatique... mis ici, chez Davies, en sourdine. |
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