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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie
Restent les partis pris
d'interprétation : plutôt que l'influence de la cantate italienne, de l'opéra
lullyste ou du masque anglais, c'est surtout l'esprit madrigalesque qui régit la
conduite instrumentale et vocale. Chambriste quand il ne sonne pas un rien
rachitique, l'effectif accompagne comme il le ferait d'un madrigal de
Monteverdi, réservant au seul postlude des sonorités plus rondes. Autre terrain
d'expérimentation, certes peu perceptible aux non anglophones, le travail
effectué sur la prononciation d'époque. Ainsi du « wh » aspiré dans le « when »
qui ouvre la fameuse lamentation de Didon. La Belinda un peu aigre de
Stefanie True renforce la sensualité des deux protagonistes principaux qui
respirent la jeunesse. Direction souple et énergique du chef-arrangeur. Mais
cette nouvelle proposition ne saurait inquiéter les Didon et Enée de René Jacobs
(Lynne Dawson, Harmonia Mundi), William Christie (Guillemette Laurens, idem) et
Anthony Lewis (Janet Baker, Decca). |
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