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Évaluation: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A. Alexandre Un jour que Ton Koopman essayait un orgue aux États‑Unis, passait par là le professeur John H. Roberts ‑ à qui nous devons la reconstitution du pasticcio Giove in Argo. Le dialogue s'engage, au cours duquel le musicien demande au musicologue s'il examinerait un mystérieux manuscrit de sa (riche) bibliothèque. « But of course! ». Un scan traverse alors l’Atlantique, et le musicologue de s'écrier: « Hourrah! » C'est une nouvelle cantate du jeune Handel.
Ou plutôt une
version inédite de la célèbre Tu fedel ? Tu costante ? connue jusqu'à
présent sous son aspect romain de 1707. Le « manuscrit Koopman » omet la
sinfonia et commence par les récitatif et air familiers mais, aux violons de
1707, se joint aussitôt un hautbois, et les trois airs suivants diffèrent du
tout au tout. Le deuxième ne nous trompe pas Écoutez ! Comme sa soeur cadette, Tu fedel ? Tu costante ? dure un quart d'heure. Reste donc la place de deux autres cantates copiées (vers 1770 ?) dans le même manuscrit, dont les poignants Pensieri nottumi di Filli, plus deux duos italiens et deux cantates pour basse. Basse que le si élégant Klaus Mertens n'a jamais été, comme il n'a jamais été latin, oh non! Bach plaidera pour lui mieux que ces quelques lignes de Handel. La soprano cubaine Yetzabel Arias Fernandez se sent chez elle au contraire. Il faut pourtant à l'oreille un peu de temps pour s'habituer à ces sons droits, ce souffle court et ce refus militant du legato. S'il arrive toujours à Ton Koopman de se jeter sur son clavier comme Tom sur Jerry, l'ensemble instrumental, lui, ne refuse rien, ni legato ni danse ni parlando. Le plaisir de cette découverte lui doit beaucoup. |
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