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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Pour faire revivre le plus célèbre des castrats, Carlo Broschi (1705-1782), plus connu sous le nom de Farinelli, Christophe Rousset n'a pas choisi, à raison, un contre-ténor mais une mezzo-sopano. L'expérience a effective-ment montré que les chanteurs masculins, à de rares exceptions près (Cencic, Fagioli), parviennent à l'accomplissement de leur art davantage dans l'alcôve que sur les champs de bataille. La tendresse, la prière, la mélancolie et les larmes leur sont plus familières que les appels au combat ou la colère menaçante. On ne compte plus les contre-ténors s'époumonant sur scène dès qu'il faut monter à cheval et brandir une épée. Rappelons enfin que Les Talens Lyriques connaissent bien Farinelli, devenu héros d'un film don ils assuraient la bande son.
Ce récital s'apparente à un feu d'artifice vocal qui étourdit autant le public qu'il éprouve la chanteuse. Mais on sait Ann Hallenberg d'un tempérament et d'une technique capables de relever un tel défi . La mezzosoprano dispose en effet d'une voix souple et onctueuse aux mille couleurs. Si elle dévale sans sourciller des cascades de doubles croches (« In braccio a mille furie » de Porpora), elle sait aussi installer un climat de tendre intériorité (« Ombra fedele anch'io » de Broschi). Comme attendu, Christophe Rousset reste toujours attentif aux climats et Les Talens Lyriques se montrent dignes de leur nom.
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