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Appréciation d'ensemble:  |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
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Analyste: Roger‑Claude Travers L'intégrale de la musique sacrée lentement livrée par Kevin MalIon et ses Canadiens peine à convaincre. Ce Volume IV au programme bien construit sort un peu du lot, porté par un soprano léger dans deux motets faits pour elle, et, plus étonnant, par un petit choeur on ne peut plus traditionnel, mais plaisant. Claire de Sévigné n'est jamais plus à l'aise que lorsqu'elle joue les Reine de la Nuit, se lançant dans des diminutions délurées pleines de fantaisie, décochant avec un plaisir évident les aigus dans le premier air et l'Alleluia d'ln turbato mare. Kevin Mallon suit consciencieusement sa soliste, sans raffiner le discours. Le début d'O qui coeli en pâtit un peu, mais dans le second air, les tendres nuances du chant captent toute l'attention.
Le contraste est d'autant plus frappant avec la terne Maria Soulis dans les motets pour alto. Quelles vocalises laborieuses dans le « Quid loqueris ad cor » du RV633, si prenant par Nathalie Stutzmann dans l'intégrale King ! Les courtes pages pour coro pieno, intercalées habituellement entre deux psaumes concertati ‑ et si souvent bâclées ! ‑ sont plutôt réussies. Le choeur modeste de l’Aradia Ensemble (trois chanteurs par partie) n'essaie pas de paraître plus dense qu'il ne l'est. Un travail louable sur les phrasés cimente un résultat honnête et sans prétention.
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