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Glossa |
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie
Bigorie L’on sait gré à l’équipe de chanteurs de ne pas succomber à la tentation madrigalesque en combinant la clarté des poèmes avec la technique du bel canto. Quitte à marchander notre adhésion, on pourra regretter une fois de plus la voix très « rossignol » de Roberta Invernizzi accusant un déficit de sensualité, mais sa technique éprouvée lui permet de venir à bout des vocalises les plus redoutables (« Giu nei tartarei regni » et ses mélismes entêtants). Le ténor Krystian Adam convainc dans sa seule intervention en alliant sobriété et émotion tandis que Silvia Frigato peine un peu à diversifier ses affetti (« Che vai pensando »). La meilleure surprise vient sans conteste de Thomas Bauer qui compense son manque d’italianità par un style châtié, un chant d’une incroyable tenue jusque dans les passages les plus périlleux. De son côté, Fabio Bonizzoni fait de son mieux pour donner vie et théâtralité à cette musique : les inflexions dramatiques présentes dans chaque pièce parlent ainsi avec transparence à l’auditeur. | |
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