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Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Ivan A. Alexandre Après l'intégrale des cantates « avec instruments », La Risonanza est revenue au Handel intime des années italiennes par une porte grande ouverte : les duos et trios de chambre avec basse continue (cf no 625). Dans ce second volume, deux terzetti pour sopranos et basse encadrent sept duetti pour couples divers ‑ deux sopranos, soprano et basse, soprano et ténor. Ce dernier duetto, Caro autor di mia doglia, le premier dans l'ordre chronologique (Florence 1707), est un bijou,rarissime de surcroît. Mais ce ne sont pas les perles qui manquent à ce chapelet bien rythmé, précieux par lui‑même comme sa prescience d'Israel in Egypt (Se tu non lasci amore), L’Allegro, il Penseroso (Quel fior che all'alba ride version trio) et autres chefs‑d’oeuvre à naître.
L'alternance des combinaisons
devrait garantir à l'album relief et diversité. Pourquoi nous semble‑t‑il au
contraire que le même duo se répète, que la joie se confond avec la peine,
et l'« abîme du Tartare » (HWV 187) avec les « lueurs
éternelles » (HVW 182) ? C'est que l'organe strident de
Roberta Invernizzi, à l'oeuvre dans sept numéros sur neuf, déséquilibre les
ensembles. Curieux paradoxe, ce sont les voix du nord, le ténor polonais
Krystian Adam et le baryton-basse allemand Thomas Bauer, qui prennent seuls
en charge la courbe de phrases qui en sont à peine. Et il faut attendre les
duos Frigato/Bauer pour s'apercevoir que le charme spirituel (Che vai
pensando) ou Ia tendresse (Tacete, ohimè, tacete) ne sont pas
péchés mortels. |
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