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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Ramin Longtemps inaccessible au public, la production foisonnante de Graupner a connu un vif essor depuis une vingtaine d'années, largement illustré au disque par les nombreuses parutions de Geneviève Soly et Siegbert Rampe. Son goût pour les timbres insolites, évident dans ses pièces d'orchestre, se retrouve dans ce bouquet de six sonates en trio (sur la soixantaine connue). Un solide contrepoint dans les mouvements lents fait dialoguer une viole d'amour et un chalumeau (mélange étrange et doux s'il en est), un basson et un chalumeau, une flûte, une viole d'amour et le clavecin... La sonate pour viole d'amour et chalumeau utilise des tessitures basses qui justifient une certaine immobilité harmonique.
Suivant les
oeuvres, Graupner fait se succéder les interventions solistes ou pratique la
fusion des timbres chère à Telemann. Les trios à deux violons, d'une
facture plus classique, témoignent de sa parfaite maîtrise du contrepoint,
notamment dans le largo en imitations de la Sonate en do mineur!. Déjà
remarqué pour l'équilibre et Ie goût de ses réalisations, l'Orchestre
baroque de Finlande (ici en formation de chambre) aborde cette musique
spirituelle en épurant les effets et en creusant les ressources de
l’expression individuelle. Le sens de l’anticipation, la pertinence sensible
des caractères apportent un éclairage convaincant à un répertoire plus
délicat que novateur. |
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