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Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jacques Meegens Quatrième volume, déjà, du cycle Tallis entrepris par The Cardinall's Musick dans la foulée de son intégrale Byrd (partagée entre ASV et Hyperion). Le défi est de taille, compte tenu de l'importance du compositeur anglais dans le paysage discographique, et d'une concurrence assez modeste - l'intégrale d'Alistair Dixon alignait des lectures pas tout à fait mûries et plastiquement peu flatteuses, mais correctes (Brilliant Classics, 2011).
Le programme de cet « Ave, rosa sine spinis » présente différentes facettes du langage de Tallis, défendu par un effectif vocal mixte et la plupart du temps madrigalesque. La clarté en est l'idée maîtresse, qu'il s'agisse des timbres ou des lignes chantées: le complexe enchevêtrement de la polyphonie revêt une précision et une transparence indéniables et remarquables.
Les motets les plus connus, O salutaris hostia ou les deux Salvator mundi, s'accommodent d'une lecture tout en retenue, qui réussit moins aux Psalm Tunes de 1567 composés pour le nouveau psautier de Matthew Parker, archevêque de Canterbury. Leur musique affiche un dénuement et une austérité qui doivent libérer la déclamation du texte sacré; The Cardinall's Musick respecte cette absolue sobriété sans toutefois mettre particulièrement en valeur les paroles. La prosodie manque de relief, loin du subtil travail rhétorique de Stile Antico (Diapason d'or, cf no 557). |
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