*
 Extrait du livret / From the liner notes


Alia Vox
AVSA9918



Code-barres / Barcode : 8435408099189(ID588)

English version - click here

Dixit Dominus, voici les termes par lesquels commence la version latine adoptée officiellement par l’Église catholique, du psaume 110 (110 selon la numération originale, en hébreu ; 109 selon la version grecque, suivie ultérieurement par la Vulgate). Sa composition est traditionnellement attribuée au roi David. Elle se référait probablement à quelque victoire du peuple d’Israël sur ses ennemis, sous le commandement du roi qui – en utilisant symboliquement une image de provenance orientale – aurait réduit ses ennemis à être un escabeau pour ses pieds (verset 1) ; Certains ont également fait remarquer qu’il pouvait s ‘agir d’une cérémonie d’intronisation (Asseyez-vous à ma droite ; verset 1) durant laquelle avait peut-être lieu le rite relaté au verset 9. Le texte initial où il est dit « Oracle du Seigneur à mon Seigneur » est peu clair : le premier de ces Seigneurs serait Dieu tandis que le second serait le roi David lui-même. Dans le Nouveau Testament, il est fait postérieurement une interprétation messianique de ce texte selon laquelle le second Dominus ne se réfère pas à David mais à Jésus Christ.

 

Il s’agit d’un des psaumes les plus populaires, étant donné que depuis le Moyen Âge il est toujours placé au commencement de l’office des vêpres du dimanche – la partie de l’office divin qui correspond à la prière vespérale –. Ceci expliquerait le nombre très élevé de compositeurs qui ont écrit de la musique pour ce psaume, en particulier depuis la Renaissance : de nombreux temples demandaient de la musique écrite spécialement pour être interprétée durant les fonctions religieuses des dites festivités, de telle sorte que : soit l’on chargeait fréquemment le maître de chapelle du temple en question de mettre ces vers en musique, soit l’on faisait une commande plus conséquente à un musicien prestigieux, soit encore l’on faisait des copies d’une version déjà existante. Quoiqu’il en soit, l’important était de disposer de musique polyphonique ou concertante, selon les goûts et coutumes de chaque moment, pour cette partie de la liturgie. À part les compositeurs que l’on trouve dans cet enregistrement, Francisco Guerrero, Tomás Luis de Victoria, Giovanni Gastoldi, Felice Anerio, Claudio Monteverdi, Alessandro Grandi, Orazio Benevoli, Dietrich Buxtehude, Marc-Antoine Charpentier, Alessandro Scarlatti, Nicola Porpora, Johann Adolph Hasse ou Giovanni Battista Pergolesi figurent sur la liste des compositeurs de renom qui ont mis en musique le Dixit Dominus, sans compter d’autres plus modernes comme Andreas Romberg.

 

Ce texte se compose de 7 versets qui, d’une manière ou d’une autre, déterminent la structure musicale des compositions de Vivaldi et Haendel ; et – dans une moindre mesure – de celles de Mozart. La version de ce psaume incluse dans la liturgie et que ces compositeurs mettent en musique, ajoute la doxologie à la fin (Gloria Patri).

 

JOSEP MARIA VILAR



ENGLISH VERSION

 

Dixit Dominus is the opening text of the Catholic Church’s Latin version of Psalm 110 (Psalm 110 according to the original Hebrew numbering, Psalm 109 according to the Greek Septuagint, which was subsequently adopted by the Vulgate). Traditionally attributed to King David, it most likely refers to a victory of Israel over its enemies, led by King David, who, figuratively speaking and using a symbol of Oriental origin, made his enemies a footstool for his feet (verse 1); it has also been suggested that it formed part of a coronation ceremony (“Sit at my right hand”, verse 1), perhaps belonging to the rite described in verse 9. In the rather confusing opening text, which reads “Oracle of the Lord to my Lord”, the first of these Lords is presumably God, while the second is King David himself. Later, in the New Testament, the text was interpreted as referring to the Messiah, in which the second Dominus referred not to David but to Jesus Christ.

 

This is one of the best known psalms, because since the Middle Ages it has taken pride of place at the beginning of Sunday Vespers, that part of the Divine Office which corresponds to evening prayer. This would explain the large number of composers who have written music for this psalm, especially since the Renaissance, as many places of worship required music to be composed for performance at major religious services on special feast days. Often, therefore, these verses were set to music by the chapel master of the church in question, or by some other well-known musician who was commissioned to compose the music or merely copy an already existing version. Whatever the case may be, there was a need for polyphonic or concertante music, depending on the tastes and practice of the time, for this part of the liturgy. As well as the famous composers who wrote settings of the Dixit Dominus, such as Francisco Guerrero, Tomás Luis de Victoria, Giovanni Gastoldi, Felice Anerio, Claudio Monteverdi, Alessandro Grandi, Orazio Benevoli, Dietrich Buxtehude, Marc-Antoine Charpentier, Alessandro Scarlatti, Nicola Porpora, Johann Adolph Hasse and Giovanni Battista Pergolesi, this recording includes other more modern composers such as Andreas Romberg.

 

The text consists of 7 verses which, in one way or another, determine the musical structure of the compositions by Vivaldi and Handel, and, to a lesser extent, that of Mozart. In the version of the psalm that is included in the liturgy and set to music by these composers, the doxology (Gloria Patri) comes at the end.

 

JOSEP MARIA VILAR

Translated by Jacqueline Minett

 

Sélectionnez votre pays et votre devise en accédant au site de
Presto Classical
(Bouton en haut à droite)
Livraison mondiale

Pour acheter l'album
ou le télécharger


To purchase the CD
or to download it

Choose your country and curency
when reaching
Presto Classical
(Upper right corner of the page)
Worldwide delivery

  

Cliquez l'un ou l'autre bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
 Click either button for many other reviews