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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier
Rouvière Ces pièces para-liturgiques étaient données le soir du Vendredi saint dans l'église, ornée d'un autel évoquant le tombeau du Christ, conçu « comme le décor d'un théâtre baroque » (Vaclav Kapsa) et décoré chaque année avec le plus grand soin. Les chanteurs, à la différence des sepolcri viennois, n'étaient pas identifiés à des personnages précis, et les textes puisaient librement dans les Lamentations de Jérémie (entre autres). Désolation, donc, sur le Christ mort, mais aussi révolte violente contre les ennemis, larmes affligées, salut au bois glorieux de la Croix… « Criez, gouttes de sang versées pour la faute du péché. Supprimez le tribut de la mort, aidez-nous à obtenir la vie céleste ».
Les
musiques dont Zelenka relève ces textes théâtraux s'avèrent aussi disparates
qu'irrésistibles d'inventivité, de coloris. Comment ne pas fondre à l'écoute du
caressant chalumeau d'« lmmisit Dominus » ou du kaléidoscope choral
(façon Dixit de Haendel) qui termine Deus dux? Airs ornés, récits
dramatiques, doubles fugues et duettos s'empilent au petit bonheur, transformant
la pénitence en fête des sens. |
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