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Appréciation d'ensemble: | |||||||
Analyste:
Harold Lopparelli Fallait-il consacrer à ce recueil anglais pour viole solo deux CD pleins à ras bord ? ll s'agit certes d'une sélection opérée parmi ses deux cent cinquante numéros, compilés vers 1660 et fondés sur différents accords de l'instrument (vingt-deux !), mais c'est déjà beaucoup trop. La plupart des pièces ne passent pas la rampe, et sortent plombées de l'archet scolaire de Dietmar Berger. Son jeu s'avère décousu quand il faudrait déployer un art très subtil, phraser pour « boucher les trous, d'une polyphonie allusive (principe de ce style dit lyra viol) el guider plusieurs voix à partir de quelques notes d'ancrage. Les pages écrites par accords nécessitent bien plus de dynamiques et un grand sens de la respiration. Si quelques pièces sont convenables, la plupart pâtissent d'une sonorité plutôt ingrate.
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