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Appréciation d'ensemble: | |
Analyste:
Pablo Galonce
En latin et
surtout en italien, Maria Cristina Kiehr donne voix à cette sainte avec une
conviction servie par ses qualités de diseuse. Elle se refuse la moindre
emphase, la moindre affectation. Dans la pièce de résistance du programme,
le long Pender non prima vide sopra il tronco de Luigi Rossi, inspiré
du Lamento d’Arianna de Monteverdi, c'est son souci de la moindre
inflexion du texte qui parvient à donner une unité à l'ensemble. Elle évite
l'écueil de la monotonie. L’accompagnement y est pour quelque chose,
Jean‑Marc Aymes ayant l'intelligence de donner à chaque morceau une
enveloppe instrumentale originale. L’inclusion de quelques pièces
instrumentales de Frescobaldi, Kapsberger et Michelangelo Rossi ne se
justifie pas seulement par un souci de variété mais rappelle la proximité
rhétorique entre la musique vocale et instrumentale. |
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