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Appréciation d'ensemble: (4 diapasons) | |
Analyste: Jean-Luc Macia
Autre élève, Krebs, mieux connu par ses oeuvres pour orgue, et dont on découvre ici un Magnificat allemand à l’ancienne pour choeur à quatre voix, sans solistes, soutenu par des cordes colla parte. L’écriture est dense, et les changements d’atmosphère sont très marqués entre les brefs versets.
On sait que Bach tenait en haute estime son lointain cousin
Johann Ludwig, dont il joua dix-huit cantates à Leipzig (et dont Rademan a
enregistré il y a trois ans la spectaculaire
Trauermusik). Voici une originale Missa brevis, un bref
Kyrie et un Gloria dont les quatre sections latines sont
construites sur des chorals luthériens chantés par les sopranos en allemand
et en cantus firmus. Autour de ce socle solide se déroule une musique
colorée, très suggestive, jadis attribuée à Johann Sebastian. Captées en
2011, les pages de Krebs et de Johann Ludwig Bach bénéficient d’une lecture
plus vivante, avec un choeur brillant, et d’une meilleure acoustique. |
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