Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: | |
Analyste: Harold Lopparelli
Le travail d’introspection mené par Nima Ben David lui permet d’arriver à une concentration remarquable. Elle est incomparable lorsqu’il s’agit de conduire avec des moyens simples une respiration musicale vitale que rien n’interrompt, quand bien même elle se déploie sur plusieurs voix complémentaires (Hume et De Machy). Sa démarche court-circuite celle d’autres grands violistes: la quête personnelle de Nima Ben David ne porte ni sur l’organologie ni sur l’historicité de son jeu, mais sur la relation corporelle, quasi intemporelle, qui unit le musicien et son double de bois et de boyau. C’est peut-être ce qui l’engage à se saisir dans cet enregistrement de musiques d’époques et de lieux différents, sur le seul critère qu’elles parlent à l’interprète qui peut pour cela les faire siennes. Ce travail intime, quintessencié, nous impressionnait autant dans son album de musiques judéo-espagnoles gravé avec le Trio Harel chez Alpha, dont l’approche n’a rien de commun avec celle qu’un Savall a pu élaborer sur un répertoire très proche. |
|
|
|
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |