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Analyste:
Harold Lopparelli Les fantaisies et les ayres au programme mettent en valeur la complicité efficace des deux violistes, dans un discours tout en réponses entremêlées et sauts de tessiture croisés, le tout dans une progression enthousiasmante qui suit le plus souvent le principe de la « division» - c’est-à-dire la variation d un thème en employant des valeurs rythmiques plus petites, et donc plus rapides. Deux bémols : une prise de son qui aplanit les différences de tessiture (pas assez de basses), et des moyens expressifs limités qui se contentent d’une diction très homogène, là où il aurait été pertinent d’avoir recours à une plus grande diversité d’attaques, ou encore à un jeu d’archet plus ramassé. Reste un panorama idéalement conçu des deux principaux styles de la musique soliste pour basse de viole dans l’Angleterre du XVIle siècle : les pages polyphoniques, et le jeu par accords illustré par Tobias Hume. |
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