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Appréciation d'ensemble: 2 diapasons | |
Analyste: Denis Morier
À quoi bon ce Couronnement de Poppée à l’opéra d’Oslo ? La partition y est malmenée par De Marchi et, hormis l’élégant Ottone de Tim Mead ou l’Amalta d’Émiliano Gonzalez-Toro, la distribution n’a aucun attrait. Un Nerone au timbre aigre côtoie une Poppée tout aussi fade. Costumes modernes, plateau vide, vulgarité (la toilette intime de Poppée !), la mise en scène apparaît d’autant plus creuse que la captation abuse des gros plans, floutages et autres sfumatos dans un noir et blanc prétentieux. Bref, nous sommes ici loin du théâtre, loin du drame, et loin, très loin, de Monteverdi.
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