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Diapason # 610 (02/2013)
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CPO
CPO777261



Code-barres / Barcode : 0761203726127

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Appréciation d'ensemble:
Analyste:  Jean-Luc Macia


Du fort bon Telemann, celui qu’on aime avec ses instrumentations resplendissantes, sa maîtrise de la polyphonie et son goût pour le style galant dans les arias. On se laisse facilement charmer par ces divertissements spirituels, plus soucieux de séduire que d’édifier, écrits entre 1731 et 1744. La première des trois cantates (la 1541e !) ornait les célébrations pascales avec un apparat festif de trompettes, timbales et hautbois. Un spectaculaire choeur initial et des airs enlevés, dont un duetto pour sopranos, apportaient à la célébration leur joie sans ombres. Les deux autres cantates, au premier abord plus banales, recèlent aussi des joyaux: un choeur bondissant et fortement contrasté avec ses fugues alertes (repris da capo à la fin) et un air très lyrique pour alto distinguent la deuxième, tandis que la troisième surprend par un air d’entrée pour ténor proche du style de Bach (celui de la Cantate BWV8 par exemple). Suit un long récitatif, assez emphatique et théâtral, entrecoupé de versets de chorals. Notre enthousiasme est hélas bridé par la direction carrée, souvent sans panache, d’Hermann Max, qui a tendance à raboter le relief de l’écriture telemannienne. Des solistes corrects et un choeur pétulant servent ces redécouvertes.

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