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Texte paru dans: / Appeared in:
Diapason # 742 (03/2025)

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Analyste: Kévin Roger

Les Tallis Scholars de Peter Phillips restent, depuis leurs débuts en 1973, chez eux dans les polyphonies des maîtres de la Renaissance. Ils éclairent cette fois celles de Robert Fayrfax dont certaines œuvres (Magnificat regale, Ave lumen gratie et Salve regina) sont passées à la postérité parce qu'elles figurent dans le célèbre livre de chœur d'Eton (une importante compilation de musiques anglaises, ca 1500). Mais ce sont ici quatre de ses plus belles antiennes votives, sous forme de motets, qui ont été retenues.

Interpréter ce corpus exige un savoir-faire technique, mais également une connaissance précise de l'esthétique du compositeur. En optant pour des lignes mélodiques pures, des harmonies sensibles, les Tallis Scholars restituent très bien la sensibilité de ces pages, abordées avec une grande délicatesse quant à l'équilibre des voix.

Il en va de même pour la subtile rhétorique musicale, sans épanchement, qui se dégage des paroles. On soulignera à ce propos le fort potentiel expressif de Maria plena virtute et Eterne laudi lilium. Cette dernière pièce, probablement plus ancienne et composée pour Elizabeth d'York (1502), marque par la légèreté des parties de soprano, ici confiées à Amy Haworth et Victoria Meteyard.



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