Texte paru dans: / Appeared in: Pour s'abonner / Subscription information |
|||||||
![]() ![]() |
|||||||
Analyste: Denis Morrier Que viennent faire, dans cette anthologie célébrant la Sainte Vierge souffrante et la Madeleine repentante, des sonate et sinfonie de Salomone Rossi fondées sur des thèmes de danse ? Surtout si c'est pour malmener ces joyaux de contrepoint pour deux dessus et continuo en les confiant à une flûte à bec maigrelette et un violon à la verdeur crispante.
La technique approximative de la soprano nous vaut des passaggi savonnés dans le Salve regina de Monte-verdi et des vocalises sans objet dans le redoutable O Maria de Rovetta. Et comment se satisfaire de sa Canzo-netta sopra la nanna de Merula ? Trop pressée, trop peu contrastée, soutenue a minima par un théorbiste sans inspiration, elle ennuie sans jamais toucher ! Et cette Maddalena alla croce de Frescobaldi, aussi peu éloquente que théâtrale ? Retournons vite aux anthologies marquantes de Maria Cristina Kiehr (« Canta la Maddalena », HM) ou Maïlys de Villoutreys (B-Records).
|
|||||||
|
|||||||
|
|
||||||
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |
|||||||