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Diapason # 738 (11/2024)

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Challenge Classics  CC72989

Code barres / Barcode :
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Analyste: Roger-Claude Travers

Si l'apport crucial de Torelli à l'élaboration du concerto pour soliste est aujourd'hui bien étudié et documenté par des enregistrements de référence, la musique de chambre de ses jeunes années est encore peu explorée.

 

Ses Sonates en trio op. 1 et 2 , éditées en 1686 donc peu après celles de Corelli, restaient méconnues -même The Trio Sonata, l'ouvrage savant de Christopher Hogwood, n'en fait pas mention.

 

Composé en appui à sa candidature pour obtenir une chaise d'alto au sein de l'orchestre de la basilique San Petronio de Bologne, cet Opus 2 respecte les conventions formelles du genre. Les trois mouvements de danse (il y en a quatre chez Corelli) sont assez brefs, à l'exception d'une Alemanda plus développée pour les Sonates nos 1 et 11, où Torelli montre sa connaissance du contrepoint.

 

En bon élève d'Enrico Gatti, Pietro Battistoni tire son épingle du jeu dans l'expression d'une délicate mélancolie. Ecoutez l'ornementation inventive du Balletto qui ouvre la no 4 ! L'accompagnement est ingénieux, et la harpe trouve sa juste place dans le continuo. Le clavecin s'y offre même un fugace moment de gloire dans le Menuet de la no 12 , en énonçant le thème avant les archets.

 



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