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Analyste: Jean-Christophe Pucek Comme le précédent (cf. no 732), ce nouveau bouquet de cantates se concentre sur le cycle annuel 1724-1725. Parler d'essoufflement serait exagéré, mais les deux premiers CD du triple album semblent marquer le pas en matière de dynamique comme de qualité vocale. La réalisation chorale est présente sans être épaisse, mais une pondération parfois excessive empêche l'envol. Wieschönleuchtet der Morgenstern illustre ce déficit d'élan : l'enthousiasme émerveillé qu'appelle cette cantate, si bien traduit par Rudolf Lutz (Bach Stiftung, 2011), fait place ici à une joie plutôt circonspecte. Et l'on cherchera en vain la plénitude que distillait Masaaki Suzuki (Bis, 2006) dans Liebster Immanuel, He-rzog der Frommen.
Par chance, les BW V 114, 13 9 et 8 renouent avec un engagement plus intense, encore que Suzuki (Bis, 2004) conserve l'avantage dans la dernière. Si les deux sopranos ne déméritent pas, les altos ne sont pas toujours agiles (« Getrosst » dans la BW V 133). Dans la BW V 92, les exigences dramatiques de « Seht, seht ! Wiereisst » et « Das Stürmen von den rauen Winden » dépassent ténor et basse - elles sont mieux servies chez Lutz (Bach Stiftung, 2021) ou Koopman (Challenge, 2003). Des bémols, donc, mais rien de rédhibitoire dans cette nouvelle contribution à la discographie des cantates. |
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