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Diapason # 735 (07/2024)

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Brilliant  96883

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Analyste: Roger-Claude Travers

La sonate en trio connut en Italie son âge d'or entre 1680 et 1710. Pour la génération des Albinoni, Caldara, Bonporti ou Vivaldi, l'enjeu était de se mesurer aux modèles corelliens pour tâcher de s'en démarquer et affirmer ainsi leur originalité. Réunir pour la première fois les quatre opus que Bon-porti, gentilhomme tridentin, consacra au genre entre 1695 et 1705, a certes un intérêt documentaire -d'autant que la notice est signée par Antonio Carlini, spécialiste du compositeur. L'ombre de Corelli plane sur ces différents recueils, où le discours entre les deux violons tend progressivement vers l'équilibre.

 

Depuis les exercices miniatures de l'Opus 1 et leurs fugues balbutiantes jusqu'aux mouvements de danse de l' Opus 6 et ses détails mélodiques soignés, l'évolution est manifeste. Nourri de bonnes idées, le langage n'a pas encore la plénitude des célèbres Invenzioni op. 10.

 

Comme les Filarmonici jadis (Dynamic), les Labirinti Armonici peinent à faire ressortir les finesses de cette musique. Les dialogues dynamiques entre les parties de violon et la relative originalité des diminutions ne font pas oublier les faiblesses de l'interprétation : sonorités acides, basse continue parfois prosaïque, scories de phrasés et de respirations dans les danses lentes…

 

 

 



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