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Analyste:
Laurent Bury Bien sûr, le principal mérite d’Avondano est d'être portugais et d'être l'un des représentants d'une école nationale encore largement à découvrir. En son temps, Avondano jouissait même d'une renommée européenne, puisque ses oratorios créés à Lisbonne furent donnés à Hambourg. Sur un livret de Métastase, cette Mort d'Abel date du milieu du XVIIIème siècle (et non de 1780 comme indiqué à tort sur le boîtier, puisque des exécutions hambourgeoises sont répertoriées entre 1762 et 1765). Avondano avait un talent incontestable et, comme le souligne le texte d'accompagnement, on sent dans sa musique poindre l'aube du style classique, notamment à travers quelques beaux récitatifs accompagnés confiés à la figure pathétique d'Ève. Lusitaniens sont les interprètes des frères ennemis, Raquel Camarinha prêtant à l'innocent Abel un timbre d'une clarté presque enfantine qui contraste avec celui d'Ana Vieira Leite. D'ltalie viennent les trois autres chanteurs: Valentina Varriale, Ève très expressive, Sergio Foresti en Adam, la seule voix grave, et Filippo Mineccia, la star de cet enregistrement, ange plus connu pour ses incarnations de « méchants » dans les opéras sérias. Et comme Divino Sospiro est un (bel) ensemble portugais dirigé par l'ltalien Massimo Mazzeo, on comprend la double nationalité de ce disque.
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