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Analyste:
Denis Morrier Christina Pluhar et son Arpeggiata ne pourraient-elles renouveler leurs recettes ? Une fois de plus, c'est la même fricassée entre musiques savantes et traditionnelles (alternant cette fois mariachi mexicains et canzoni italiennes). Des arrangements pop avec instruments baroques, des basses vrombissantes et des percussions envahissantes surlignant la rythmique de ces incessants ostinatos, chaconnes et passacailles.
Dans le dessein de réhabiliter des compositrices oubliées ou négligées, le nouvel avatar propose des « histoires tragiques et comiques, avec héroïnes, saintes, sorcières, magiciennes et autres mortelles… » Un peu grosse, la ficelle n'engendre aucune révélation, mais noue trivialement des œuvres pour la plupart déjà bien connues. Confiées à de très honorables musiciens, elles se retrouvent malgré tout soumises à des interprétations trop formatées et bien peu naturelles. Revenons donc aux lectures plus consistantes, habitées et réellement inventives d'Artemisia (pour Isabella Leonarda, Brilliant), Maria Jonas (pour Antonia Bembo, Alpha) ou encore Shannon Mercer (pour Francesca Caccini, Analekta).
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