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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Trente ans après un premier enregistrement (Symphonia), Ars Antiqua Austria revient aux sonates publiées en 1681 par Biber. Principal changement : le continuo autrefois plutôt sobre s'est étoffé, en particulier les cordes pincées. La forte personnalité de Gunar Letzbor s'impose toujours avec un aplomb frisant parfois la raideur, comme à la fin de la Sonate no 1 dont la véhémence se trouve un peu surjouée. Sa façon de mordre la corde sera affaire de goût. Si elle s'accompagne de scories et acidités (Adagio de la no 3 en mode flagellation), les contrastes sont pour le moins marqués avec vigueur (le Forte Presto de la no 3). La lenteur accentue une scansion au caractère trop vertical dans la Passacaille de la no 6 . Lina Tur Bonet (Diapason d'or, cf. no 715) et Plamena Nikitassova (Cinq Diapason, cf. no 722) ont montré qu'il était possible d'enflammer le discours sans pourtant surligner la moindre intention. C'est lorsqu'il desserre l'étau que Letzbor convainc le mieux. On en trouvera la preuve dans les passages Adagio de la no 5 et son Aria conclusive, fluides et chantants, ou dans la Chaconne de la no 7 qui ne se refuse pas à la douceur. |
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