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Analyste:
Simon Corley Comme nombre de ses prédécesseurs, Henri Demarquette a ressenti le besoin de revenir aux Suites de Bach, qu'il a déjà enregistrées il y a plus de vingt ans (Festival d'Auvers-sur-Oise, cf. no 496 ). Plutôt qu'un texte oiseux d'Erik Orsenna, non exempt d'affirmations hasardeuses (Christian Bernhard Linike « sera le premier interprète de l'œuvre ») voire erronées (« On sait que le manuscrit en fut par miracle retrouvé par Pablo Casals »), la notice aurait été mieux avisée de donner la parole au violoncelliste afin qu'il explique sa démarche.
Car cette nouvelle intégrale ressemble beaucoup à la précédente, tant dans la conception générale, dépourvue de prétention, d'affectation et de démesure, que dans certains choix comme ces points d'orgue conclusifs souvent tenus très longuement. De même, les courantes continuent de dévaler sur les chapeaux de roues, et même certains préludes, comme celui de la Suite no1.
Mais cette dimension virtuose, voire brillante, est moins le signe d'une approche superficielle que l'une des facettes d'une interprétation à la fois vive, fluide, élégante et chaleureuse. D'une grande finesse, l'archet de Demarquette sait prendre le temps d'un discours éloquent dans les allemandes ou d'un chant réconfortant dans les sarabandes. En fin de compte, ce qui change le plus, c'est la prise de son, spacieuse et équilibrée en 2001, plus proche et au grain plus épais en 2022. |
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