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Analyste:
GERARD BELVIRE Sonia Wieder-Atherton aborde chaque répertoire avec un tempérament et une imagination qui ont falt sa réputation mais, à mon oreille, il n'est pas certain que la musique de Bach lui réussisse vraiment. Tout comme dans le premier volet de son entreprise en cours (Suites no 7 et 2, 2018), son approche plutôt traditionnelle implique une largeur de tempos et un legato nettement plus marqués que chez les interprètes «historiquement informés». Or sa propension à distendre les phrasés, à surligner certains effets tout en négligeant la ciselure du trait - la réverbération de l'enregistrement n'arrange rien - ajoute à ce hiatus esthétique. Entendre par exemple la Sarabande ou les Bourrées de la Suite no 3, le Prélude ou la Gigue de la Suite no 4 dans les trois interprétations analysées ici, ainsi que chez Valérie Aimard et Raphaël Chrétien, les plus récents champions du la à 44O Hz, revient à étudier quatre manières différentes... sans vraiment reconnaître les partitions jouées par Wieder-Atherton, en dépit de la valeur du travail de l'interprète dans l'absolu.
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