Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Analyste:
Frédéric Degroote D'un projet à l'autre, Graindelavoix se réclame d'une démarche iconoclaste pour oser, décidément, n'importe quoi. La « Messe du tremblement de terre » (titre donné à l'album) de Brumel et ses douze voix en font cette fois les frais, Björn Schmelzer prétextant une position « anti-historiciste » pour développer des divagations nébuleuses. Il convoque huit chanteurs, un cornet, un serpent, deux cors naturels (!) et la guitare électrique de Manuel Mota, tantôt en support des chantres, tantôt dans des compositions personnelles.
Si le séisme a de quoi être bel et bien au rendez-vous, la ficelle est trop grosse. Pauvre Brumel ! D'une écriture ébouriffante, sa Missa Et ecce terrae motus est ici desservie par des voix masculines braillardes, des sopranos moins âpres, des ornements douteux, et un ensemble à la limite du supportable. Nous retournerons vite aux versions autrement recommandables du Huelgas Ensemble (Sony) et de l'ensemble Clément Jannequin (HM). |
Sélectionnez votre
pays et votre devise en accédant au site de |
Choose your country
and currency |
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews