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Adrien Cauchie À elles seules, les cantates représentent environ mille quatre cents entrées dans l'imposant catalogue de Telemann. En voici cinq qui datent à la fois des années 1712-1721 et des années 1750, et vont - pour le temps liturgique - du jour de Noël à l'Epiphanie. Chœurs et chorals alternent avec des récitatifs et des airs proches du style opératique. Ainsi, l'aria initiale de la cantate Tönet die Freude, bele-bte Trompeten , dans laquelle on aurait préféré entendre une basse plus profonde, associe avec force la musique à la joie.
On regrette que les interprètes n'aient pas toujours les moyens appropriés. Les moments lyriques sont ici trop rares, laissant souvent la place à une ferveur peu engagée. Dans la première aria du disque, « Siehe! Ich verkündige euch grosse Freude », où un ange annonce la naissance du Christ, la voix juvénile de la soprano peine à s'affirmer face aux violons virevoltants et aux joyeuses trompettes. Malgré de telles faiblesses dans la distribution, certains chœurs et chorals ne manquent ni de caractère (« Amen ! Lob und Ehre »), ni de liant (« Seligstes Wesen »). Et la liesse de certaines introductions orchestrales (« In Jesu Namen » dans la cantate Wünschet Jerusalem Glück ) est réellement communicative..
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