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Frédéric Degroote Chœur mixte anglais (trois sopranos, trois altos, trois ténors, trois basses), le Brabant Ensemble se frotte à la musique de Guerrero et nous gratifie de plusieurs premières au disque. Il couple la Messe Ecce sacerdos magnus à un Magnificat et divers motets. Dans son texte de présentation, très fouillé, Stephen Rice livre un véritable guide d'écoute et explique les particularités du contrepoint espagnol, dont « la texture trouve son point de gravité dans les voix supérieures », Guerrero tissant de savants entrelacs avec les parties divisées des superius et altus .
Fidèles à l'esthétique chorale de l'ensemble, les voix féminines dominent. Le diapason aigu, s'il apporte brillance, lisse l'harmonie en dépit de sa perfection formelle. Restent un éclairage subtil des lignes, notamment dans l' Agnus Dei de la messe, et certaines pièces où l'invention contrapuntique est particulièrement saisissante, comme le motet à cinq voix Peccantem me quotidie . Toutefois, ce Guerrero manquant terriblement de chair intéressera surtout le mordu de répertoire inédit.
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