Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Analyste:
Roger-Claude Travers « Oui, on peut le dire sans crainte, “encore” une version discographique des Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi ! », observe avec malice Julien Chauvin dans la notice. Une version de plus, mais pas une version de trop. D'entrée, L'Automne permet de savourer le jeu à un par partie du Concert de la Loge : la texture séduit par sa légèreté, l'archet soliste par son élégance vive. L'Adagio molto respire, avec un excellent équilibre entre les arpèges du clavecin et le tissu des cordes. Avalée de manière anodine, avec une mort de la bête un rien surjouée, la chasse déçoit quelque peu. Le début sul ponticello de L'Hiver, que Marriner suggéra dès 1969, fait toujours son effet - le tempo aurait cependant gagné à moins de précipitation. Le Largo bénéficie d'une parfaite lisibilité et Chauvin dose l'ornementation avec justesse. Pépiements d'oiseaux et autre chien jappant : le carnaval des animaux peuplant Le Printemps et L'Eté est tout aussi réussi. Les mouches et taons pourraient certes davantage s'exciter, et tant pis si l'élégante Danse pastorale semble plus aristocratique que paysanne. Au final, nous tenons donc une bonne « version de plus ».
Conjuguée à la sensualité assumée du violon, l'émission longue et souple du contre-ténor Paul-Antoine Bénos-Djian charme l'oreille dans le « Sovvente il sole » d'Andromeda liberata. Tonique, inventive dans la palette expressive des variations, La follia referme l'album en confirmant les affinités vivaldiennes du Concert de la Loge. |
Sélectionnez votre
pays et votre devise en accédant au site de |
Choose your country
and currency |
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews