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Analyste:
Jérémie Bigorie Collectif composé d'instrumentistes et de voix masculines, l'ensemble i Disinvolti s'est fait connaître au disque en exhumant les Vêpres à laVierge dAntonio Rigatti (Arcana, 2019).
On le retrouve ici en formation sextuor (deux ténors et une basse accompagnés de trois continuistes) dans ces motets amoureux du xviième" siècle. Les textes latins issus du Cantique des cantiques laissent apparaître des points de contact de plus en plus saillants entre le genre du motet proprement dit et celui du madrigal. Monteverdi donne le la avec ses fameuses Vêpres ou les voix rivalisent de mélismes sensuels. Nous avons d'autre références dans le fameux Nigra sum - les solistes superlatifs de la version de René Jacobs (Harmonia Mundi, 1995) -, auprès desquelles le ténor Massimo Altieri peine à imposer le format lyrique attendu. Mais la performance d'i Disinvolti est exceptionnelle dans le reste du programme - riche de douze premières au disque - avec des oeuvres du début (Banci, Donati, Malgarini, Leoni) et du milieu (Tarditi, Rovetta, Rigatti) du xviième siècle: le langage s'affranchit progressivement des anciennes polyphonies pour s'engager «sur la voie d'un cantabile toujours plus séduisant » (Marco Bizzarini). Du trio des continuistes se détache Noelia Reverte Reche à la viole de gambe et au lirone. superbe prise de son.
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