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Roger-ClaudeTravers Publié à Amsterdam par Le Cène, l'Opus 1 de Brescianello se divise en deux Livres, renfermant chacun trois concertos pour violon et trois « sinphonie » pour cordes seules. Dans le premier Livre, La Serenissima (Signum ,2021) égalait à peine la modeste interprétation d'll Banchetto Musicale (Dynamic, 2000). Chandler, carré et solide, y rivalisait avec un violon moins affirmé, mais sensible. Bien que de meilleure facture, ce second Livre ne fera pas oublier David Plantier avec La Cetra Barockorchester Basel (Glossa, 2004), inégalé dans un Concerto no 4 en mi mineur à la fois sensuel et coloré.
L'Ouverture à la française en la majeur, suivie d'une Suite de danses, a davantage de charme. Savourez ces amusants effets de musette dans le Menuet, cette Aria bien scandée ! Sans tension ni empressement, La Serenissima, à son meilleur, est guidée par une sorte de douce nonchalance.
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