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Jean-Christophe Pucek Probable élève de Schütz, David Pohle servit, entre autres, le landgrave Guillaume VI de Hesse-Kassel, auquel il dédia, en 1650, ses douze Liebesgesänge sur des textes du poète Paul Fleming.
Le plaisir de la découverte (c'est le premier enregistrement de ce recueil) est gâché par la grande médiocrité de la prestation vocale. L'un des deux contre-ténors, trop souvent à la limite de la justesse, savonne à tel point le moindre ornement, la plus inoffensive vocalise, qu'on est partagé entre gêne et sarcasme. « Geht, ihr meine Tränen » est un festival accablant de tensions, d'approximations ; le tempo enlevé de « Wollte sie nur » fait frôler la sortie de piste aux deux chanteurs.
En dépit de quelques excès per-cussifs (« Anemone »), l'ensemble instrumental s'en tire mieux et la sonate de Krieger apparaît comme un havre. Son entrain ne parvient cependant pas à sauver cette réalisation du naufrage ; ces pages charmantes méritent un meilleur sort.
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