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Frédéric Degroote De Francesco Corbetta, sans doute le plus français des guitaristes italiens duXVII e siècle, Simone Vallerotonda et ses Bassi-fondi ont sélectionné une vingtaine d'œuvres résumant sa production musicale, de la première publication bolonaise en 1639 aux deux volumes parisiens de la Guitare royale parus en 1671 et 1674.
Ce diptyque combine les influences espagnoles, italiennes et françaises, Corbetta passant de la danse au duo contrapuntique plus savant pour deux guitares. Les pièces du recueil de 1674 retiennent particulièrement l'attention avec un Concert en e mi la dans lequel Bor Zuljan se joint à Simone Vallerotonda, leur dialogue culminant dans le Menuet final. C'est aussi Zuljan, seul, qui, de son touché racé, perce jusqu'au fond du cœur dans le Tombeau que Robert de Visée dédie en 1682 au compositeur italien mort l'année précédente.
Passons sur les quatre airs vocaux, ni intéressants ni bien mis en valeur. Nous reviendrons surtout aux pages déjà citées, pour nous les mieux venues, et à Rolf Lislevand (ECM, Diapason d'or de l'année 2016).
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