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Outil de traduction |
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Analyste:
Denis Morrier
Le style galant du fameux Concerto pour violoncelle en ré mineur de Leonardo Leo (révélé voici quarante ans par Anner Bylsma, Atma) est splendidement servi par Gaillard, impeccable d'élégance et de brillant. Dans la sonate de Francesco Alborea (autrefois magnifiée par Gaetano Nasillo, Arcana), on salue l'accompagnement subtil et inventif d'Alberto Gaspardo au clavecin.
Nouant un étroit dialogue avec la violoncelliste, le soprano radieux de Sandrine Piau illumine la Leçon des ténèbres du jeudi saint de Francesco Corselli (dévoilée par Nuria Rial, Glossa). Dans l'aria d'Ifigenia in Aulide de Porpora, qui mêle guirlandes de vocalises seria et scansion buffa, on applaudit la voix charnue et agile de Marina Viotti.
En revanche, la vocalisation glapissante et imprécise, les graves poitrinés et le vibrato envahissant de Luan Goes ne nous convainquent pas. Et fallait-il inclure un avatar « pop » de la célèbre Spagnoletta ? Arrangée en tarentelle bizarre (dite La Valubrella), avec psaltérion, castagnettes et variations syncopées, son style discutable nous laisse au bord du chemin.
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