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Analyste:
Frédéric Degroote On sait peu de choses sur Pandolfi Mealli. Le nombre même de ses œuvres, nichées entre les premières sonates italiennes (Fontana, Marini) et les fresques des Schmelzer et Biber, fait débat. Toscan ayant travaillé à Innsbruck, il publie là ses sonates pour violon en 1660 comme Opus 3 et 4 - sans qu'on trouve trace des deux précédents. La paternité des sonates en trio ultérieures est discutée.
Pour son deuxième disque soliste ( cf. no 712 ), Eva Saladin grave les douze sonates, fleuron du répertoire auquel Andrew Manze (HM) ou Gunar Letzbor (Arcana) se sont déjà frottés. La musicienne évite l'écueil d'une construction assez répétitive, jouant la carte de la variété aidée par un continuo protéiforme - l'orgue qui souligne les enharmonies dans La Biancuccia ! L'éloquence avec laquelle sont mis en avant les chromatismes et les ruptures de tonalités impressionne. Redoutables, ces pièces mêlent en effet virtuosité et introspection.
L'archet égrène en funambule, avec élégance et finesse, les passacailles et les chaconnes qui sont au cœur de ces sonates ( La Castella , La Melana ou La Cesta ).
Murmures et échos côtoient des éclats véloces avec un à-propos sans esbroufe qui renouvelle l'écoute de ces pages. Cette gravure se hisse aisément à côté de ses devancières et confirme Saladin comme une violoniste à suivre.
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