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Analyste: Charles Seinecé
C'est sur l'orgue de la chapelle royale de Versailles, dont il est titulaire « par quartier », que Jean-Baptiste Robin a gravé ces « découvertes », parallèlement à leur publication. Les cinq hymnes du manuscrit Berkeley, sans mention du compositeur, sont enregistrées ici pour la première fois. Du manuscrit Caumont, daté de 1707, l'interprète a retenu onze de ses cent onze pièces anonymes - que de récents travaux musicologiques attribuent à Jacques Boyvin ( ca 1650-1706). Si la brièveté de ces pages les rend parfaitement adaptées à l'alternatim du XVIIe siècle, on peine toutefois à être emporté.
Les morceaux finissent aussi vite qu'ils ont commencé, nous laissant avec le regret de ne pas en entendre davantage. Certaines pages sont pourtant tout à fait originales : citons par exemple la volubile Vitesse des deux mains sur la petite tierce, au titre évocateur, ou le Petit Dialogue mêlé de trios, qui peut évoquer par certains aspects la partie initiale de l'Offertoire des Paroisses de François Couperin.
La maîtrise de Robin dans ce répertoire n'est plus à prouver. Tout y est remarquablement pensé et joué, l'ornementation est inventive, les registrations soignées et portées par la grande qualité de l'orgue. L'interprétation ne manque pas de caractère, mais, malgré tout l'art de Robin, l'ensemble a davantage d'intérêt historique que musical.
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