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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Le chœur initial, avec chanteurs mal assurés, orchestre hésitant, tempo fluctuant, laisse présager un chemin de croix. La suite confirme. Malgré une évidente bonne volonté dans les chorals, les moyens de Cantata Collective se dérobent vite (« Wer hat dich so geschlagen », chevrotant) ; à pleine puissance, les turbae s'enlisent. Les solistes font, eux aussi, ce qu'ils peuvent, souvent aidés par des tempos à la pondération miséricordieuse : « Ich folge dir gleichfalls », avec traverso en péril, est à la peine ; le phrasé haché du ténor rencontre, dans « Ach, mein Sinn », des cordes à la justesse approximative ; « Es ist vollbracht », honorable, sauve les meubles. L'Evangéliste de Thomas Cooley manque d'éloquence ; le Jésus de Paul Max Tipton se révèle assez monolithique. Occupé à consolider un édifice qui se lézarde de toutes parts, Nicholas McGegan conduit sans vision ni visibilité. |
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