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Analyste: Charles Seinecé Prototypon Longo-Breve Organicum. Grand recueil de Murschhauser, compositeur munichois qui jouissait en son temps d'un certain prestige. Cet ouvrage dont le titre pourrait se traduire par « Prototypes" Le Prototypon Longo-Breve Organicum est, après l'Octi-Tonium Novum Organicum , l'autre de pièces d'orgue longues et courtes », est divisé en deux parties, publiées l'une en 1703, l'autre en 1707. Il propose des Suites dans huit « tons », qui s'apparentent toutefois plus à d'authentiques tonalités majeures et mineures, les moins périlleuses à manier sur des instruments mésotoniques. On y retrouve un vaste choix de pièces - intonation, prélude, fugue, canzone, finale et toccata (soit sur la pédale, soit arpeg-giata ) - principalement destinées à un usage liturgique et d'un intérêt musical limité : Murschhauser n'y atteint jamais l'inventivité ou la richesse d'écriture de ses contemporains Pachelbel ou Muffat.
Silva Manfrè a choisi pour les enregistrer l'orgue Freundt/Richter de Baumgartenberg, en Autriche. Si l'instrument est plutôt agréable à l'écoute, ses possibilités sont restreintes. Les registrations restant très similaires d'une pièce à l'autre, on aurait sans doute gagné à partager l'entreprise entre différents orgues. Le jeu de l'interprète déçoit lui aussi par une ornementation trop rare et manquant de clarté, la quasi-absence d'appuis rythmiques, des tempos trop lents ainsi qu'un refus de toute virtuosité. Nous retournerons plutôt à la gravure de Léon Berben (Aeo-lus). |
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