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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Bach n'hésitait pas à transcrire et réutiliser certaines de ses œuvres. Lui emboîtant le pas, Cantica Symphonia réinvente quatre de ses concertos en mettant au centre la flûte à bec, rejointe par le violon dans le BWV 1060, connu sous sa forme à deux clavecins ou pour hautbois et violon. L'archet retrouve dans le BWV 1056R la place de soliste qui était sans doute la sienne à l'origine.
Lorenzo Cavasanti aborde l'exercice avec une solide technique et une sonorité claire, épanouie, voire sensuelle. Il utilise une flûte différente pour chaque partition, afin d'assurer plus de variété et d'accorder au mieux sa couleur au caractère de la pièce. Sa version du BWV 1053 est une réussite : les amples mouvements extrêmes ne perdent jamais le fil grâce à l'entente entre l'ensemble, souple et chaleureux, et un flûtiste dont l'ornementation reste toujours contrôlée, tandis que la Sicilienne exhale la mélancolie attendue. Le Larghetto du BWV 1055 souffre d'un certain excès de verticalité, mais l' Allegro ma non tanto affiche une allure débonnaire. Le jeu de Liana Mosca, lui aussi maîtrisé, n'atteint pas au même degré de charme ; son violon a parfois le souffle court et le chant un rien timide (Largo du BW V 1056R ). Le Double Concerto BW V 1060 , dont l'Allegro liminaire aurait gagné à plus d'allant, joue la carte de l'émotion légère dans l'Adagio, d'une vigueur tranquille dans sa conclusion. Il referme sur un sourire un disque plein d'agrément. |
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