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Simon Corley C'est sans doute pour son usage personnel que Johann Stamitz, violoniste virtuose, a écrit des concertos dont une dizaine nous est parvenue. Il n'est donc pas surprenant que s'y impose une dimension brillante, avec des exigences techniques tout à fait remarquables pour l'époque. Aux confins du baroque et du classicisme, ces œuvres agréables mais de faible portée privilégient une succession de ritournelles à des développements plus structurés. Les interprètes s'y investissent pleinement, le mordant et la vivacité de David Castro-Balbi compensant une sonorité acide et étroite dans l'aigu. Ils rendent également justice à l'expression lyrique des mouvements lents.
Figure capitale des débuts de l'école de Mannheim, Stamitz ne le fut pas seulement comme maître de très nombreux violonistes et Konzertmeister du fameux orchestre du prince-électeur palatin. Il contribua aussi, avec d'autres, à faire émerger les modèles classiques, dont celui de la symphonie. En témoigne ici la quatrième d'un recueil de six publié à titre posthume, dont l'intérêt réside davantage dans les innovations formelles, notamment une construction en quatre mouvements incluant un menuet, que dans l'originalité du langage, même si elle ne manque pas de ces « fusées » et contrastes dynamiques associés à cette école.
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