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Laurent Bury Si l'on connaît Drottningholm, on connaît beaucoup moins le château royal d'Ulriksdal, près de Stockholm, qui abrite le théâtre Confidencen, le plus ancien de Suède. En 2021, lors de la troisième édition du festival qu'il accueille, a été capté ce spectacle réunissant deux des premiers opéras anglais. Sur un plateau minuscule, où de jolies toiles peintes permettent des changements à vue, la mise en scène reste bien conventionnelle malgré de bonnes intentions et elle laisse un peu les acteurs livrés à eux-mêmes. La direction d'Olof Boman est elle aussi très sage, à la tête d'un orchestre fort réduit et d'un chœur limité à un chanteur par voix. Heureusement, on trouve parmi les solistes quelques belles personnalités: la sculpturale lda Rânzlôv, dont les couleurs ne sont pas sans évoquer celles de Véronique Gens; le contre-ténor britannique Rupert Enticknap, aussi réjouissant en Cupidon espiègle qu'en sorcière-maquerelle à la Hogarth; ou Christina Larsson Malmberg, Belinda au timbre argentin et charnu.
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