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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Brillante, cette réalisation l'est dès le fameux Three Parts upon a Ground de Purcell choisi en ouverture : plus sensuelle que le Purcell Quartet (Chandos, 1989), plus souple que le Ricercar Consort (Mirare, 2006), l'approche de La Centifolia est aussi virtuose, moins séquentielle, que celle d'Hesperion XXI (Alia Vox, 2001) ; malgré un tempo plus retenu que celui adopté par Savall, la Sonate Z 807 gagne en clarté sans perdre son indicible mélancolie. Les Diverse bizzarie de Matteis père empruntent une voie moins échevelée qu'Amandine Beyer (ZZT, 2009), plus proche de la lente libération d'énergie d'Hélène Schmitt (Alpha, 2009). Dans la vaste Chiacona de Bertali (manuscrit de Kromeriz), Schayegh et ses complices montrent plus d'audace que le Frei-burger Barock Consort (Carus, 2000) avec, de surcroît, un continuo mieux équilibré, mais sans le panache du Rare Fruits Council (Naïve, 2003). Leur Ciaconna de Capricornus délivre quant à elle des prodiges de légèreté qui surpassent la proposition de Girandole Armoniche (Ar-cana, 2019). L'anthologie recèle bien d'autres plaisirs, parmi lesquelles deux pépites extraites de la « Schrank II » dresdoise : une chaconne anonyme où l'archet virevolte, et la Parte del Tomaso Vitalino au chant éperdu. Le disque se referme sur un Canon et gigue de Pachelbel plein d'allant, sourire final et contagieux. |
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