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Analyste: Philippe Venturini Faut-il l’éclat d’une constellation de vedettes internationales pour servir le plus sombre des oratorios de Haendel ? Celui qui suit jusqu’au martyre la chrétienne Théodora, qui préfère les tourments de l’âme aux feux de l’action, qui se réfugie souvent dans le crépuscule des tons mineurs ? Peut-être pas mais on ne saurait bouder son plaisir. Virtuoses, les chanteurs se montrent avant tout des interprètes sensibles et intelligents. Lisette Oropesa prête ainsi au rôle-titre un timbre généreusement coloré et une expression intériorisée, sans affectation (« With darkness deep »). L’entourent le Didymus émouvant de Paul-Antoine Bénos-Djian, le Septimius lumineux de Michael Spyres et l’intense Irène de Joyce DiDonato. Comme à l’accoutumée, Maxim Emelyanychev mène ses troupes avec vaillance, oubliant parfois d’oublier la montre.
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