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Analyste:
Philippe Ramin En marge d'une discographie tournée vers le répertoire de Bach, Benjamin Alard avait proposé voici quinze ans un programme consacré à Louis Couperin, Froberger, Rossi et Frescobaldi (Hortus, 2008). Reprenant la plupart des pièces de l'oncle de François, le concert capté à la Fondation Juan March de Madrid explore la littérature des principaux membres de la dynastie des Couperin et inclut l'intégralité des préludes de l’Art de toucher le clavecin de François Couperin. La comparaison avec la Suite en la de 2008 confirme que le virtuose scrupuleux et distant a fait place à un poète d'une tout autre nature. Sous ses doigts, le Prélude « à I'imitation de Froberge « évoque autant l'écriture spectrale qu'un théâtre des passions, les microchocs harmoniques trouvant une paix relative dans la partie mesurée dont les savantes ruptures questionnent l'austère polyphonie.
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