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Analyste: Laurent Bury Les opéras de Porpora ne courent pas encore les rues, et l’on se réjouit que le festival de Martina Franca ait choisi d’en mettre un à l’affiche. Hélas, le livret de L’Angelica est à peu près dépourvu de tout ressort dramatique. Il aurait donc fallu pour monter cette œuvre beaucoup d’imagination, ce qui semble ici manquer cruellement à Falaschi, costumier autoproclamé metteur en scène, auquel on doit un décor d’un goût exquis, mais dans lequel il ne se passe à peu près rien. On préférera alors le CD au DVD, Federico Maria Sardelli dirigeant avec probité son ensemble, avec une distribution vocales satisfaisante. Moins impressionnante que dans sa récente Cornelia à Amsterdam, Teresa Iervolino n’en est pas moins un bel Orlando, Ekaterina Bakanova campant une très cruelle Angelica, au grand désespoir de Paola Valentina Molinari, fragile Medoro transi, sous les regards de la bergère Licori, à qui Gaia Petrone prête un somptueux timbre grave.
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