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Analyste:
Jean Fortunier-Cateland Après un premier volume consacré à Josquin (Decca, 2O2O), l'ensemble britannique poursuit sa trilogie « The Golden Renaissance » aux côtés de William Byrd et de sa musique sacrée. Ce programme riche entremêle des motets latins et anglais avec la Messe o quatre voix, ainsi disséminée et mise en dialogue avec la diversité des autres pièces. On retrouvera dans ce disque les atouts majeurs de cet ensemble réputé, à savoir une vocalité enivrante - voire époustouflante -, une science des effets oratoires sans pareil ainsi qu'un incontestable savoir-faire formel. Ainsi, malgré le chant à un par voix, la texture est d'une grande densité qui touche au monumental, par exemple dans le non moins grandiose Tribue Domine. L'auditeur peu friand du style anglais sera en revanche gêné par une souplesse parfois négligée, une justesse presque tempérée et une pensée verticale qui, sans brouiller vraiment le contrepoint, peut cantonner l’articulation à une certaine raideur presque fastidieuse. Cette tendance est néanmoins mesurée, et le coeur du disque offre une réelle épiphanie, par exemple dans le «Sanctus» et l'«Agnus Dei» de la Messe, ainsi que dans Optimam partem elegit, des moments de grande sensualité, ciselés avec soin. |
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