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Analyste: Philippe Venturini L’Orgelbüchlein en deux disques quand la plupart des versions se satisfont d’un seul ? Ce n’est pas une histoire de tempo (Benjamin Alard ne lambine pas) mais de conception. « Il nous est apparu que les préludes de chorals composant ’Orgelbüchlein [...] gagnent beaucoup en signification et en expression s’ils sont associés au chant des chorals qu’ils introduisent », explique l’artiste. Chacune des plages de ce coffret réunit ainsi ces brèves pièces du «Petit Livre d’orgue » immédiatement suivies de leur choral chanté. Le prélude retrouve alors sa fonction initiale de donner le ton à l’assemblée des fidèles. Cette combinaison plonge l’auditeur dans le contexte de l’époque. L’intention est évidemment louable, historiquement justifiée, parfaitement réalisée, les deux ensembles vocaux faisant montre d’une spontanéité convaincue. Mais elle perturbe incontestablement les (mauvaises ?) habitudes d’écoute. Aura-t-on envie à chaque fois de renouveler l’expérience ? À chacun de répondre. Il n’empêche que ces retrouvailles entre musique et texte stimulent la réalisation sonore (Vom Himmel kam der Engel Schar), dynamisent l’éloquence (Mit Fried’ und Freud’ ich fahr dahin)et l’articulation sans jamais contredire la fluidité du discours. |
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